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Comment éviter le speed du dernier jour de vacances ?

Le dernier jour de vacances, c’est souvent la panique. Vous courez dans tous les sens, vous perdez un t-shirt, le chargeur reste coincé dans une prise, et vous finissez par avaler un reste de chips debout (dans une cuisine vide, évidemment).

Vous pouvez éviter ce genre de scénario. Oui, vraiment.

Il suffit de s’organiser un tout petit peu à l’avance, sans se transformer en cheffe du planning (on parle de vacances, pas d’un séminaire RH).

En faisant juste deux ou trois ajustements simples, vous pouvez garder le sourire jusqu’au bout (et même savourer votre café du dernier matin sans regarder la montre toutes les deux minutes).

Alors, si vous voulez terminer vos congés en douceur, lisez la suite (vous allez vous sentir beaucoup plus zen).

Ranger un peu tous les jours, pas tout d’un coup

Le vrai piège, c’est de remettre tout au lendemain. Vous vous dites : « On verra ça dimanche matin ». Mauvaise pioche. Parce que le dimanche matin, vous aurez autre chose à faire que trier les chaussettes et plier les draps.

La meilleure astuce ? Commencer trois jours avant le départ. Vous pliez déjà ce que vous n’utilisez plus, vous remettez les trucs empruntés à leur place, vous faites tourner une petite lessive (oui, même en vacances). Résultat : plus de sacs qui débordent la veille, et zéro stress en essayant de tout faire rentrer dans le coffre.

Vous pouvez aussi bloquer un mini créneau chaque fin d’après-midi (15 minutes suffisent) pour avancer un peu. Comme ça, le jour J, il ne reste que les dernières bricoles à gérer (et vous avez encore l’énergie pour prendre un dernier bain de mer).

À lire aussi : Les choses à faire avant de quitter son mobil-home à la fin des vacances (et qu’on oublie toujours)

Se garder un vrai moment plaisir le dernier jour

Non, vous n’êtes pas obligé de passer votre dernier jour à récurer la terrasse et faire la queue à la boulangerie pour les sandwichs du retour. Ce n’est pas une journée perdue. C’est le dernier chapitre de vos vacances.

Donc autant le savourer. Préparez votre retour la veille, puis gardez un créneau rien qu’à vous. Une balade tranquille, un apéro en terrasse, un petit resto sans montre au poignet (ou un jeu de cartes en famille, si vous avez déjà tout rangé).

Ce moment, il compte. Il donne le ton de votre retour. Si vous partez en râlant ou avec la boule au ventre, vous allez traîner ça toute la semaine suivante. Mais si vous partez léger, vous revenez avec le sourire (et ça change tout au boulot le lundi matin, promis).

Et vous n’avez pas besoin de faire grand-chose : juste profiter en conscience (même 20 minutes suffisent).

Ne laissez pas tout le sale boulot à votre futur vous

Ce n’est pas parce que vous quittez les vacances que vous devez saboter votre retour. Un retour bien préparé, c’est un atterrissage en douceur. Donc non, ne laissez pas le frigo vide, le linge sale en vrac, ni la voiture pleine de sable (vous le regretterez en arrivant, croyez-nous).

Le bon plan, c’est de prévoir un petit sas de décompression. Par exemple, rentrer en fin de journée plutôt que le soir. Ou poser une demi-journée de télétravail le lendemain (histoire de ne pas enchaîner direct avec les réunions à 9h).

Et si vous avez des enfants, prévoyez une activité tranquille le jour du retour (genre dessin animé + compote). Parce qu’eux aussi, ils vont avoir un petit contre-coup (surtout s’ils ont passé 10 jours à courir pieds nus dans le sable).

Bref, anticipez juste un peu, et votre futur vous vous dira merci (vous verrez au moment de poser la valise dans l’entrée).

Dites non à l’obsession du timing parfait

Vous ne pourrez jamais tout faire pile à l’heure, tout ranger au millimètre, et rendre les clés avec la housse de couette repassée. Et devinez quoi ? Ce n’est pas grave du tout.

Les vacances, c’est aussi fait pour lâcher du lest. Si vous avez adoré la semaine, ce n’est pas le timing du ménage final qui va tout gâcher. Donc respirez, déléguez un peu, acceptez l’imprévu (il y en aura toujours un).

Et surtout, arrêtez de vous comparer à votre voisine qui a déjà tout bouclé à 6h du matin. Votre version du “bon départ”, c’est la vôtre. Si vous partez 15 minutes plus tard mais sans oublier le doudou, c’est déjà une victoire (et si vous avez encore un reste de melon, prenez-le dans la voiture, ça marche aussi).

En gros : soyez indulgente avec vous-même. Parce que le speed de fin de vacances, il ne mérite pas toute votre énergie. Gardez-la pour autre chose (comme trier vos photos ou planifier les prochaines vacances).

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