Vous pensiez que se lancer sur Deliveroo ou Uber Eats allait juste booster votre chiffre d’affaires ?
Erreur de casting. Ce genre de plateformes change la donne côté organisation (et pas qu’un peu).
Oui, le ticket moyen grimpe, mais il faut revoir vos réflexes de gestion de fond en comble. Commandes flash, marges serrées, frites qui refroidissent… Vous n’avez plus droit à l’impro.
L’idée, c’est de garder le rythme sans y laisser votre santé mentale ni vos bénéfices (ni les deux en même temps, évidemment).
Vous voulez rester dans la course sans courir partout ? Ce qui suit va vous faire gagner du temps (et des sueurs froides en moins).
Anticiper les coups de feu (sans se faire piéger)
Deliveroo et Uber Eats, ça tourne à la minute près. Vous avez dit “flexibilité” ? Très bien, mais attention aux horaires “à tension” (type dimanche soir ou pluie non-stop). Ce genre de créneaux peut vous exploser votre logistique si vous n’avez rien prévu en amont.
Le bon réflexe : se caler un tableau de bord maison, avec les plages où les commandes tombent comme des mouches. Ça paraît fastidieux au début, mais vous gagnez une visibilité béton sur les vraies heures à staffer.
Et côté stock, mieux vaut prévoir de petites quantités rechargées souvent plutôt qu’un frigo blindé de produits qui risquent de finir à la poubelle (surtout quand il fait chaud).
Enfin, ne vous laissez pas piéger par l’apparente “facilité” de ces applis. Ce n’est pas parce que vous recevez tout sur une tablette que vous pouvez vous reposer sur vos lauriers (ou sur la clochette de la cuisine).
>>> À lire aussi : Intégrer Deliveroo et Uber Eats à sa caisse : bonne ou mauvaise idée pour les restaurateurs ?
Faire le tri dans les plats (et arrêter de s’éparpiller)
Plus votre carte est longue, plus vous vous épuisez. Et sur Deliveroo ou Uber Eats, c’est contre-productif. Les clients scrollent vite. Trop de choix tue l’envie (et l’efficacité en cuisine).
Le bon plan ? Identifier vos best-sellers et caler une carte optimisée pour la livraison. Celle qui tient en 2 scrolls, avec des produits simples à envoyer (et qui supportent bien le trajet, très important).
Un exemple : les burgers passent crème. Les tartares… pas vraiment. Vous voyez l’idée.
Et attention aux options à rallonge. Trop de suppléments ou de demandes spéciales, et vous vous retrouvez à gérer une usine à gaz en pleine heure de pointe.
Petit plus : mettez à jour vos photos et descriptions. Si l’image ne donne pas envie en 3 secondes, vous perdez la commande (même si votre plat est top en vrai, oui oui).
Surveiller la rentabilité à la loupe (sinon, vous ramez pour rien)
Spoiler : vous ne gagnez pas autant que vous le pensez. Entre la commission de la plateforme, les emballages, les remises obligatoires… les marges fondent plus vite qu’une boule de glace au soleil.
Premier réflexe à adopter : calculer ce que chaque plat vous rapporte vraiment après tous les frais. Et là, surprise, certains plats stars font perdre de l’argent (ça fait mal, mais c’est la réalité).
Deuxième réflexe : regarder les stats régulièrement. Pas une fois par mois en mode “on verra bien”. On parle ici d’un suivi hebdo minimum (oui, même quand c’est calme).
Troisième : penser aux menus combo. Les paniers moyens grimpent et vous amortissez vos coûts fixes plus facilement (et vous évitez les commandes à 5 euros qui vous font suer pour rien).
Bref, mieux vaut faire peu, mais rentable, que beaucoup pour rien. Et ça, vos chiffres vous le diront.
Garder le contact avec les clients (même en livraison)
Ce n’est pas parce que le client mange chez lui que vous devez l’oublier. Bien au contraire. La fidélité, ça se joue aussi sur Uber Eats. Et c’est là que vous pouvez faire la différence.
Glisser une petite carte dans le sac, proposer un dessert offert au bout de 3 commandes, remercier avec un message personnalisé… Ça ne prend pas longtemps, et ça marque des points.
Et vous pouvez aller encore plus loin : inviter vos clients à passer en direct, en leur glissant un bon d’achat maison (valable hors plateforme). Résultat : vous gardez le lien, tout en réduisant la dépendance aux applis.
Dernier réflexe à adopter : répondre aux avis, même en ligne. Oui, même ceux qui râlent pour une sauce oubliée. Vous montrez que vous êtes là, que vous écoutez, et ça change tout.
En bref, avec quelques gestes bien sentis, vous devenez plus qu’un resto “anonyme” sur écran. Et c’est ce que vos clients adorent.

Born to be cool avec ZvonkoParis. ZK journaliste freelance, pigiste mode, rédactrice life style, auteure de romans d’amour, autrice pro-érotique, influenceuse de désirs, publie pour toi le mâle des articles pour te rendre la vie plus zen…