L’abstinence sexuelle révèle des conséquences variées selon le sexe et la durée d’application.
- Chez les hommes : troubles érectiles, baisse de qualité des spermatozoïdes après 3 jours et risque accru de cancer de la prostate
- Chez les femmes : processus de lubrification plus lent et 64% de risques supplémentaires de mauvaise santé générale
- Pour tous : baisse de libido, augmentation du stress, système immunitaire affaibli de 30% et manque de confiance
- Dans le couple : disparition des cocktails hormonaux bienveillants et pics de tension artérielle plus élevés
- Recommandée temporairement : infections génitales, fécondation in vitro et récupération post-accouchement
Quoi de plus enchantant que l’abstinence sexuelle ? Ce sujet qui fait lever plus d’un sourcil et déclenche des débats enflammés autour des machines à café. Je me suis penchée sur cette pratique fascinante qui consiste à dire « non merci » aux plaisirs charnels pendant une période donnée. Alors, pourquoi certaines personnes choisissent-elles de ranger leurs attributs au placard ? Et surtout, qu’est-ce que ça fait vraiment à notre corps et à notre tête ?
C’est quoi exactement l’abstinence sexuelle ?
L’abstinence sexuelle, c’est tout simplement stopper complètement les rapports sexuels pendant une durée plus ou moins longue. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas forcément un choix imposé par la vie ! Plusieurs raisons peuvent pousser quelqu’un à prendre cette décision plutôt surprenante dans notre société hyper-sexualisée.
Les motivations sont variées comme un buffet à volonté. Certains font ce choix pour des raisons religieuses ou spirituelles, d’autres pour des questions médicales (infections, préparation à une fécondation in vitro, spermogramme). Il y a aussi ceux qui découvrent leur asexualité ou qui, tout simplement, n’ont plus envie de faire des galipettes sous la couette.
Le phénomène prend même une tournure sociale avec le mouvement « celibacy » qui cartonne chez les jeunes sur TikTok. Avec plus de 187 millions de vues, ce hashtag montre que l’abstinence devient presque tendance ! C’est une réaction contre la culture du « casual sex » jugée trop banalisée. Et puis, il y a le fameux « No Nut November » qui invite les hommes à ne pas éjaculer pendant tout novembre. Franchement, qui a inventé ça ?
Raisons de l’abstinence | Temporaire/Définitive | Impact principal |
---|---|---|
Médicales | Temporaire | Guérison/Préparation |
Religieuses | Variable | Spirituel |
Personnelles | Variable | Psychologique |
Asexualité | Définitive | Orientation sexuelle |
Quelles sont les conséquences de l’abstinence sur le corps ?
Alors là, accrochez-vous bien ! Les conséquences varient énormément selon que tu sois un homme ou une femme. Chez les messieurs, c’est plutôt la catastrophe annoncée. L’abstinence de longue durée entraîne des difficultés à maintenir des érections, surtout chez les hommes âgés. Une étude de 2008 révèle même une baisse de 50% des risques de troubles érectiles chez ceux qui ont des rapports réguliers !
Et ce n’est pas tout ! Plus de trois jours d’abstinence rendent les spermatozoïdes de moins bonne qualité car ils stagnent comme de l’eau dans une piscine abandonnée. Le pire ? Le risque de cancer de la prostate augmente avec l’abstinence. Les hommes qui éjaculent au moins vingt fois par mois divisent par deux leurs risques de cancer. Apparemment, cela permet d’éliminer les toxines cancérigènes présentes dans le sperme. Qui l’eût cru ?
Du côté féminin, c’est plus cool ! Aucune conséquence physique majeure n’a été notée, excepté que le processus de lubrification peut prendre plus de temps après une période d’abstinence. Les tissus vaginaux perdent l’habitude de se relaxer, donnant une sensation de parois plus serrées lors de la reprise d’activité. Toutefois, une étude de l’Université Anglia Ruskin révèle que les femmes avec peu de rapports sexuels ont 64% plus de risques d’être en mauvaise santé.
Pour tous, homme ou femme, voici les principales conséquences :
- Baisse de la libido : un cercle vicieux qui s’installe
- Augmentation du stress et de la tension artérielle
- Système immunitaire affaibli : production d’immunoglobulines A réduite de 30%
- Manque de confiance en soi, particulièrement chez les femmes
- Plus de risques de rhume : le risque diminue de 60% avec deux rapports par semaine
Impact sur le couple et les relations
Le sujet du moment : voilà où ça devient vraiment croustillant ! L’abstinence qui s’installe dans un couple est généralement de très mauvais augure. Faire l’amour augmente la bienveillance et renforce le lien entre partenaires grâce à la sécrétion d’ocytocine, de dopamine et d’endorphines. Sans ces cocktails hormonaux, la bienveillance s’évapore comme de la rosée au soleil.
Le corps ne produit plus d’endorphines pendant l’acte sexuel, ces fameuses hormones qui provoquent une sensation de bien-être et permettent d’associer le sexe à un sentiment positif. C’est un peu comme si tu perdais ton mécanisme naturel pour gagner en confiance et en complicité avec ton partenaire.
Les personnes qui n’ont pas de relations sexuelles régulières présentent des pics de tension artérielle plus élevés en réponse au stress. C’est captivant comme le corps garde la mémoire de ces moments d’intimité !
Quand l’abstinence devient-elle recommandée ?
Paradoxalement, il existe des situations où l’abstinence n’est pas seulement conseillée mais carrément obligatoire ! En cas d’infection génitale, mieux vaut laisser le temps à tout ça de bien guérir. Après un accouchement difficile avec déchirure, il faut attendre la cicatrisation complète. Après une IVG, l’abstinence est indispensable tant que les saignements persistent, soit deux semaines à un mois.
Dans le domaine médical, l’abstinence a ses lettres de noblesse ! Avant une fécondation in vitro ou un don de sperme, quelques jours d’abstinence sont recommandés pour que le sperme soit disponible et de bonne qualité. Chez la femme, trois jours d’abstinence sont conseillés avant la ponction ovocytaire.
Et puis, soyons honnêtes, l’abstinence présente quelques avantages non négligeables : les risques d’infection urinaire ou de MST baissent considérablement, et c’est le moyen le plus sûr de ne pas tomber enceinte si ce n’est pas le moment !
D’un autre côté, contrairement aux croyances populaires véhiculées depuis l’Antiquité, aucun travail scientifique ne prouve de lien direct entre abstinence sexuelle et amélioration des performances sportives. Les relations sexuelles permettent au contraire de maintenir une bonne pression artérielle, stimulent le système cardiovasculaire, servent d’antidépresseur naturel et améliorent la qualité du sommeil.

A propos de l’auteure :
Joe, c’est la garagiste de ton âme et de tes désirs. Elle répare tout ce qui déconne chez toi et remet ta libido en ordre de marche. Ces publications reboulonnent tes neurones et te remettent sur les chemins du désir et de la passion …