Les toilettes pour dames abritent deux fois plus de colibacilles que celles des hommes.
- Contamination accrue : Le contact direct avec la cuvette et le temps passé augmentent les risques de contamination croisée
- Objets personnels dangereux : Le téléphone portable contient 500 fois plus de bactéries que le siège des toilettes
- Infections urinaires : 50 à 70% des femmes souffrent d’au moins une infection causée par Escherichia coli
- Prévention efficace : Se laver les mains 30 secondes, s’essuyer d’avant en arrière et boire 1,5 litre par jour
Alors là, mes petites beautés, je vais vous révéler un secret que personne n’ose vraiment aborder : nos chères toilettes pour dames cachent une vérité pas très glamour ! Figurez-vous que nos sanitaires féminins abritent deux fois plus de colibacilles que ceux de ces messieurs. Je sais, je sais, ça fait mal à l’ego, mais c’est la science qui le dit !
Cette révélation pourrait vous faire grincer des dents, mais ne paniquez pas ! Je vais vous expliquer pourquoi cette différence existe et surtout comment éviter que ces petites bêtes microscopiques ne viennent gâcher votre quotidien. Car oui, entre les infections urinaires et autres joyeusetés, il vaut mieux être préparée !
Les toilettes publiques : un terrain de jeu pour les colibacilles
Commençons par décrypter cette histoire de colibacilles dans nos toilettes. Ces petites bactéries, aussi appelées Escherichia coli, adorent traîner dans les endroits humides et chauds. Et devine quoi ? Nos toilettes pour dames cochent toutes les cases de leur liste de souhaits !
La différence entre les toilettes des dames et celles des hommes s’explique principalement par nos habitudes. Nous, les femmes, on s’assoit systématiquement, contrairement à messieurs qui peuvent rester debout. Ce contact direct avec la cuvette augmente mécaniquement les risques de contamination croisée. Sans compter qu’on y traîne parfois plus longtemps pour vérifier notre rouge à lèvres ou refaire notre chignon !
Mais ce n’est pas tout ! L’abattant des toilettes contient principalement des germes de peau et des matières fécales projetées lors du tirage de la chasse d’eau. Une personne qui ne se lave pas les mains contaminerait une quinzaine d’individus. Ces germes fécaux finissent dans notre bouche et peuvent causer une gastroentérite.
Pour éviter cette contamination massive, voici ma liste de survie en territoire hostile :
- Abaisser systématiquement le couvercle avant de tirer la chasse d’eau
- Se laver les mains avec du savon en frottant au moins 30 secondes
- Éviter de poser son sac directement au sol
- Utiliser du papier toilette pour toucher les poignées
- Garder ses distances avec les autres utilisatrices
Objets du quotidien : les champions cachés de la contamination
Alors que vous vous inquiétez des toilettes publiques, vos objets personnels jouent probablement dans la cour des grands en matière de contamination ! Le téléphone portable contient 500 fois plus de bactéries que le siège des toilettes. Oui, vous avez bien lu : votre précieux smartphone est un véritable laboratoire ambulant !
Il subit notre sueur, nos postillons et nos mains pas toujours propres. Sa chaleur permet aux staphylocoques dorés, colibacilles, salmonelles et streptocoques de se multiplier rapidement. Un nettoyage quotidien avec un chiffon légèrement humidifié devient donc indispensable.
Le clavier d’ordinateur n’est pas en reste avec ses 400 fois plus de bactéries que le siège des toilettes. Entre les miettes de croissant du matin et les résidus de rouge à lèvres, il offre un festin permanent à nos amies les bactéries. Un nettoyage hebdomadaire avec un chiffon imbibé d’eau savonneuse s’impose.
| Objet | Niveau de contamination | Fréquence de nettoyage recommandée |
|---|---|---|
| Téléphone portable | 500x plus que les toilettes | Quotidienne |
| Clavier d’ordinateur | 400x plus que les toilettes | Hebdomadaire |
| Lunettes | Bacillus + staphylocoques | Quotidienne |
| Éponge de cuisine | Très élevé (milieu humide) | Mensuelle |
Les éponges de cuisine méritent une mention spéciale ! L’humidité favorise le développement bactérien et ces petites merveilles, en contact avec nos germes digestifs, les retiennent grâce à leur structure poreuse. Il faut passer de l’eau de javel régulièrement, bien essorer l’éponge après usage et la renouveler au moins une fois par mois.
Prévenir les infections urinaires : mission possible !
Maintenant qu’on sait d’où viennent ces satanés colibacilles, parlons de leur spécialité préférée : l’infection urinaire ! Entre 50 et 70% des femmes souffrent d’au moins une infection urinaire dans leur vie. Après la première année, nous sommes plus touchées que les hommes en raison de notre anatomie : notre urètre est plus court.
La bactérie Escherichia coli est principalement responsable de ces infections. Elle remonte gentiment depuis notre zone ano-génitale jusqu’à notre vessie, où elle décide de faire la fête. Les symptômes ? Brûlures lors de la miction, douleurs dans le bas du ventre, envies pressantes et fréquentes d’uriner, urines troubles et malodorantes.
Les facteurs favorisant ces infections incluent la constipation, les mictions rares, les boissons insuffisantes, les vulvites, les troubles fonctionnels de la vessie et la mauvaise technique d’essuyage. Chez les diabétiques, la présence de sucre dans les urines favorise la prolifération bactérienne.
Pour prévenir ces désagréments, voici mes commandements anti-cystite :
- Boire régulièrement et suffisamment (au moins 1,5 litre par jour)
- Uriner toutes les 2 heures maximum
- S’essuyer impérativement de l’avant vers l’arrière
- Traiter rapidement la constipation
- Bien s’installer pour vider complètement la vessie
- Éviter les sous-vêtements synthétiques trop serrés
Hygiène quotidienne : les gestes qui sauvent
Au-delà des toilettes publiques, notre quotidien regorge de pièges microbiens insoupçonnés ! Les poignées de porte, barres de métro, boutons d’ascenseur sont touchés quotidiennement par des milliers de personnes. Le lavage des mains reste notre meilleure protection, bien plus efficace que les solutions hydro-alcooliques.
Parlons de nos chaussures, ces grandes voyageuses ! Elles sont en contact permanent avec la flore microbienne du sol, incluant des bactéries fécales liées aux excréments et à l’eau stagnante. Se déchausser en rentrant chez soi n’est pas qu’une question de confort, c’est un geste sanitaire intelligent.
Notre sac à main, ce compagnon fidèle, se contamine allègrement quand on le pose au sol. Il ramasse excréments, déchets et liquides de toute sorte. Éviter de le poser par terre et le nettoyer à l’eau savonneuse si nécessaire devient une évidence.
Même nos lunettes ne sont pas épargnées ! Une étude révèle que 15 paires sur 23 étaient contaminées par des Bacillus, 8 par des staphylocoques et 3 par des entérobactéries. Un nettoyage quotidien complet des verres et montures s’impose donc.
La brosse à dents mérite également notre attention : les germes pathogènes de la bouche et des gencives se fixent aux poils, survivent à l’humidité et se multiplient joyeusement. Il faut la changer tous les trois mois et obligatoirement après avoir été malade.

A propos de l’auteure :
Joe, c’est la garagiste de ton âme et de tes désirs. Elle répare tout ce qui déconne chez toi et remet ta libido en ordre de marche. Ces publications reboulonnent tes neurones et te remettent sur les chemins du désir et de la passion …
